dimanche 31 janvier 2010

Fitz Roy

Nous offrons une tasse à maté (et un pot de dulce de leche qui, ne pouvant passer la frontière chilienne, sera mangé par Pascale) au premier capable de nous dire qui était Fitz Roy.

Pour nous, c’est un sommet mythique et définitivement inaccessible mais que nous sommes ravis d’avoir approché. Nous avons atteint le Parc de Los Glaciares en Patagonie. Le climat est extrême, même en basse altitude (nous n’avons pas dépassé les 1500m) : vent violent, pluie et neige, et guère plus de 10°C de moyenne en été… C’est d’ailleurs pour ces raisons que les glaciers descendent si bas.













Du village de El Chalten, nous avons marché 3 jours au pied du Fitz Roy et de ses voisins, qui portent les noms des héros de l'Aéropostale reliant Buenos Aires à Punta Arena (Saint Exupéry, Mermoz, Guillaumet). On nous avait prévenus que la météo changeait vite, ce que nous avons pu constater par nous même : après avoir marché une journée sous des trombes d'eau, nous nous sommes réveillés sous la neige !!! Heureusement, après la pluie il y a toujours un arc-en-ciel, et les deux journées suivantes étaient splendides !







































Chaque fond de vallée est occupé par un glacier qui tombe presque toujours dans un lac émeraude. Les sommets culminent à peine à plus de 3500m, mais présentent des faces de granit abruptes (et souvent gelées)qui les rendent inaccessibles au commun des grimpeurs.











Ces 3 journées nous ont emballés ... et donné l'envie de revenir avec cordes et crampons.

samedi 30 janvier 2010

Patience...

Nous sommes actuellement dans le parc de Los Glaciares, au pied du Fitz Roy, et nous avons beaucoup de choses à vous raconter et surtout à vous montrer (le message précédent est amputé de ses la majorité de ses photos), mais la qualité de la connection internet n'est pas à la hauteur du paysage...
Nous espérons pouvoir remédier au problème dès demain. Ne nous abandonnez pas et continuez à nous suivre !

mercredi 27 janvier 2010

Péninsule de Valdes

Nous avons quitté les Pampas vertes et fertiles dans l’après-midi pour découvrir au petit matin l’immensité aride de la Patagonie.
Notre première étape sur la côte a donc été la Péninsule de Valdes, inscrite au patrimoine mondial de l’humanité pour l’abondance de sa faune marine. Pour mieux découvrir la région, nous avions, à nouveau, loué une voiture, ce qui nous a permis de faire des kilomètres et des kilomètres de piste dans la steppe de la péninsule. Ici, les distances sont énormes et les pistes difficiles ce qui rend parfois le voyage un peu fatigant. Il faut également éviter tous sortes d’animaux : guanacos, nandus (autruches locales), pellidos (tatou poilu) et moutons merinos.































Nous savions que les baleines ne seraient pas au rendez-vous à cette époque de l’année. Par contre, les plages de la péninsule sont recouvertes à cette période de colonies de lions et d’éléphants de mer qui sont très impressionnantes. On croise également quelques pingouins. La réputation de la péninsule vient de ses orques chasseurs de phoques sur le rivage … mais nous n’avons pas eu la chance d’assister à ce spectacle…



































































































Plus au sud sur la côte, nous avons visité les rivages de Punta Tumbo où vit une colonie de pingouins de plus d’un million d’oiseaux. On marche au milieu des pingouins adultes qui vont se jeter à l’eau pour aller chercher de la nourriture pour les petits. Les plus jeunes perdent à peine leur duvet et hésitent encore à se mettre à l'eau... Ils ont juste 2 mois avant la migration de la colonie vers Rio de Janeiro.





Buenos Aires

La capitale argentine nous a complètement séduits durant ces quelques jours passés à arpenter ses rues arborées et ses terrasses. Nous avons surtout consacré du temps à nos missions prioritaires du moment, à savoir : récupérer le colis de Julien en poste restante, envoyer un colis en France, racheter un appareil photo (et tenter de faire réparer le notre…).















Nous avons quand même profité de la ville : des quartiers chics de Recoleta et de ses musées d’art, du quartier populaire (et hautement touristique) de la Boca, du port réhabilité de Madero, de la Plaza de Mayo et surtout du quartier de San Telmo avec ses vieux cafés, ses brocantes et ses terrasses (pour un peu on se serait senti comme à la maison…). Tout ça avec un quotidien nettement agrémenté de vin, de fromage, de vrai pain, de saucisson et de glaces au Dulce de Leche.


Nous avons profité de notre passage à Buenos Aires pour rendre visite à Sebastian (ex-collègue de Fred à Paris) qui est maintenant installé à La Plata, à une heure de la capitale, avec toute sa petite famille : sa femme Virginie et son fils Ulises. Il avait organisé pour nous un barbecue géant, copieusement arrosé de vins argentins. On comprend mieux pourquoi il se plaignait toujours des rations dans les restaurants parisiens ! Nous nous sommes régalés avec des morceaux de viandes que nous n’avions jamais goutés au feu de bois (tripes, rognons, diaphragme, rie de veau, asado). Nous avons fait ensemble un tour de cette paisible ville universitaire avant de repartir prendre le bus pour la Patagonie.