dimanche 27 juin 2010

Bali

Les premiers jours passés dans un nouveau pays sont souvent un peu déconcertants. Il faut quelques jours pour s’adapter au rythme local. En arrivant sur les plages balinaises, on a un peu l’impression d’être dans une annexe touristique de l’Australie.
Sur les plages du sud, il est difficile d’échapper aux boutiques de shopping, aux menus touristiques et aux tours organisés. On a bien tenté le surf, mais sans grand succès…









En s’enfonçant vers le centre de l’île, on pensait gagner un peu plus de sérénité. Mais à Ubud, nous avons trouvé … encore des boutiques et des tours organisés. Pas facile d’échapper au système. Finalement, en voyageant avec les mini-bus locaux (bemos) et en louant un scooter, on a eu l’impression de découvrir un peu plus les gens et le pays, à travers les temples et les rizières.
























Ce qui marrant, c’est que depuis le début de notre voyage les souvenirs vendus à bas prix sont dits « fabriqués en Indonésie »… Maintenant que nous sommes en Indonésie nous découvrons, dans les villages au milieu des rizières, la multitude d’artisans qui fabriquent ces objets aussi divers que les pingouins de Patagonie, les paréos tahitiens, les boomerangs et les didjeridoos, mais aussi les Pères Noël, les girafes et les éléphants, les totems iroquois, les djembés et les masques africains, etc… Il y a aussi la catégorie Bouddhas géants et meubles coloniaux… fascinant.















Pour aujourd'hui, Bali, c'est fini, mais je crois qu'on y retournera un jour... nous sommes arrivés à Lombok, l'île voisine, d'où nous rejoignons Komodo en bateau à partir de demain avec un voyage de 5 jours.

dimanche 20 juin 2010

Trajet en Australie

Sur le départ

Nous quittons Sydney ce soir pour l'Indonésie, première étape de notre voyage en Asie.






Merci Patrice et Marie-Agnès pour les surprises qui nous attendaient en poste restante !

vendredi 18 juin 2010

Dernières Tribulations en Australie

Comment finir notre séjour en Australie sans louer un dernier campervan ? Sitôt l’engin récupérer nous avons pris la direction des plages au nord de Cairns et de la forêt tropicale humide de Cape Tribulation. Pour conclure avec les aventures du Capitaine Cook dans le Pacifique, sachez que c’est ici que l’Endeavour s’est échoué en 1770 lors de la première exploration de la côte australienne, l’immobilisant pendant deux mois et donnant ainsi l’occasion à Joseph Banks (naturaliste du bord) de décrire pour la première fois un kangourou !





















Pour nous ce fut l’occasion de découvrir l’existence des casoars, gigantesques oiseaux tropicaux de prés de 2m.















Nous avons profité encore une fois des charmes rustiques des campings des parcs nationaux, cette fois dans la forêt humide, au bord d’une plage déserte.
La baignade est cependant peu engageante entre les crocodiles et les méduses boîtes.




























Plus loin de la côte, on monte vite en altitude pour rejoindre les plateaux du Tableland où les tortues nagent dans les eaux cristallines des lacs.



























Et pour conclure, rappelez-vous, en arrivant en Australie nous nous étions précipités à l’aquarium de Sydney, ravis de voir un ornithorynque… et persuadés que ce serait le dernier. C’était sans compter des semaines d’entrainement intensif de trac de vie sauvage. Après les kangourous, les wombats, les possums, les koalas, les tortues, les serpents, les crocodiles et les casoars … nous avons aussi débusqué des platypus dans leur environnement naturel !

Grande Barrière

D’un coup d’avion nous avons rejoint Cairns la Tropicale.














En tant que plongeurs, il nous était difficile de résister à quelques plongées sur la Grande Barrière de Corail. Pour nous qui sommes plutôt habitués aux petits clubs à l’ambiance familiale (merci Okéanos !), il a fallu s’adapter à l’organisation locale. Ici, la plongée, c’est une industrie. Nous avons donc embarqué sur un « multi-million dollars dive boat » pouvant accueillir 50 plongeurs, pour deux jours de plongée intensive, au programme 3 à 6 plongées par jour ! La journée commence par tout un tas de briefing de sécurité (du gilet de sauvetage, à l’ordinateur de plongée en passant par palmes, masque, et tuba), la signature de plusieurs décharges (contresignées par un témoin), et le premier des 5 appels quotidiens qui permet de vérifier que tout le monde est à bord. Pour les plongeurs, nous avons découvert des procédures PADI à méditer : en cas de perte du binôme, recherche pendant 1 minute … puis abandon du binôme !!!





Les plongées ne sont jamais profondes (pas plus de 15m) et limitées en durée. Et finalement, la convivialité à bord est ni plus ni moins celle d’une cabine de téléphérique dans une grande station de ski.
Les plongées sont néanmoins époustouflantes. Définitivement, la Grande Barrière porte bien son nom : le corail est parfaitement préservé, extrêmement varié, de taille impressionnante et en quantité incroyable. On y croise y des poissons multicolores, quelques requins pointes blanches, pas mal de tortues… et des bénitiers gigantesques comme on ne pensait pas qu’il en existait. Tout ça, même avec une météo et une visibilité très moyennes (surtout après les passes de Polynésie). Pour ceux qui seraient intéressés, la meilleure saison semble être octobre-novembre.