samedi 3 juillet 2010

De Lombok à Komodo

Nous revenons de 5 jours de croisière le long des côtes de Sumbawa, objectif : Komodo.









Nous avons embarqué, avec une vingtaine de voyageurs, sur un bateau traditionnel au confort très sommaire. On navigue toujours en vue des côtes des centaines d'îles, souvent des cônes volcaniques émergeant de l'eau, parfois de simples atolls inhabités. La journée est rythmée par les pauses sur des plages désertes de sable blanc. Mais c'est surtout sous l'eau qu'on s'est régalé avec des fonds coralliens d'une richesse incroyable sublimée par une visibilité exceptionnelle. Il suffit de quelques mètres d'eau pour voir tortues, poissons clowns et barracudas.... on ne s'en lasse toujours pas. Pendant les longues journées de navigation il faut trouver l'ombre pour s'endormir avec un bon bouquin. Comme sur tous les bateaux, l'heure de l'apéro est prétexte à des discussions autour d'une bière en regardant le soleil plonger dans l'océan.




























































Pour revenir au sujet principal, on était quand même là pour traquer les dragons. On n'a pas été déçus ! Nous avons fait escale sur les îles de Komodo et Rinca, toutes deux inclues dans le parc national de Komodo, inscrit au patrimoine mondial. Rinca, la plus sauvage, nous a offert la plus belle expérience de chasse aux dragons. Ces reptiles de 2 à 3 mètres sont franchement impressionnants, surtout haut-perchés sur leurs vigoureuses pattes. Quelques informations qui justifient le mythe :
- les femelles sont capables de parthénogenèse.
- les jeunes, à peine éclos, sont obligés de se précipiter dans les arbres et d'y passer 2 ans pour échapper aux adultes cannibales.
- leur salive est toujours sanglante à cause de leurs gencives qui recouvrent leurs dents, créant un milieu propice à de nombreuses bactéries et rendant leur morsure fréquemment septicémique.
- leur technique de chasse repose donc sur l'inoculation par morsure d'une charge bactérienne puis l'attente patiente du décès de la pauvre bête par choc septique.
- la légende veut qu'un adulte soit capable de dévorer un buffle en 17 minutes... ce dont on n'a pas pu juger par nous même.
NB : n'oubliez pas de visionner la vidéo dans Picasa !










2 commentaires:

  1. Je devrais retourner au lycee. Il a fallu que je regarde parthénogenèse dans le dico! Incroyables ces gros reptiles.

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  2. Merci Charlotte d'etre la seule a avoir avoue !

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