dimanche 14 mars 2010

Valparaiso

Notre première impression de la ville a été un peu étrange : une ville vidée de ses habitants, aux rideaux des magasins baissés, la police stationnant à chaque coin de rue… Pas vraiment l’ambiance bohème à laquelle nous nous attendions !
En fait la réplique qui nous avait secoués dans le métro à Santiago s’était transformée en alerte tsunami à Valparaiso ! Les bateaux étaient tous sortis au large et les habitants avaient eux fuit la basse ville pour se réfugier dans les collines (cerros)… ce que nous nous sommes empressés de faire aussi. Nous avons profité des terrasses en attendant la vague géante… qui n’est jamais venue !
La ville a retrouvé son activité habituelle le lendemain. Dans les cerros nous avons parcouru les ruelles aux maisons de tôles colorées, les escaliers vertigineux et les ascenseurs branlants ; partout les peintures murales donnent à la ville son ambiance bohème. Pablo Neruda est un des personnages emblématiques de cette partie de la ville où il habitait la Sebastiana avec sa vue imprenable sur la baie.







































La basse ville tient son ambiance de la proximité du port avec ses bars sordides et ses hangars décrépis. On imagine assez bien ce que pouvait être le quartier au temps des cap-horniers. Aujourd’hui les containers colorés font échos aux maisons des cerros.

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