dimanche 20 décembre 2009

L’enfer vert

Nous avons donc passé une semaine à Libertad, 350 habitants, au bord de la rivière Ucayali. Il s’agit en fait de seulement quelques maisons branlantes, de bois et de palmes, construites sur pilotis pour échapper aux caprices du fleuve. La plupart des habitants sont paysans et/ou pêcheurs. Les enfants, privés d’instituteur depuis 3 mois, animent le village de leurs cris et de leurs jeux.


















































































A 16h tout le monde se retrouve, enfants et adultes, pour jouer au football ou au volley sur des terrains boueux au centre du village. En tant que Français et Marseillais de surcroit, c’est difficile de résister aux sollicitations des fans péruviens de Zidane. Fred s’est donc retrouvé à jouer dans la boue pour le plus grand plaisir des spectateurs !



























Gerson, malgré un petit côté « boy-scout », a été un guide fantastique. Avec son oncle, don Juanito, il nous a fait découvrir la jungle. Nous avons exploré les alentours à pied et en pirogue, de jour comme de nuit, mais toujours la machette à la main.
































































Ils nous ont emmenés :
- à la pêche aux caïmans : ça s’attrape comme les crabes et on les relâche après la photo.















- à la pêche aux piranhas qui n’ont pas eu la même chance et ont fini dans notre assiette.
























- à la découverte des plantes : celles qui se mangent, celles qui soignent, celles qui servent pour la construction des pirogues et des maisons.
- à la découverte du marais et des affreuses plantes flottantes qui empêchent la progression des pirogues tant elles sont nombreuses.

- à la recherche des animaux nocturnes : crapauds géants et tarentules.


















- Camper en pleine forêt pour mieux profiter des moustiques mutants (même si certains diront que qui n’est jamais allé à l’affut aux canards en Camargue ne sait pas ce que c’est un moustique…).






















- Nager avec les dauphins roses dans l’Amazone.







Ces activités nous ont bien amusés mais notre plus grand plaisir a été de partager la vie quotidienne au village pendant ces quelques jours (cf « Entendu au fil de l’Amazone »), de jouer avec les enfants et d’échanger avec les plus vieux…

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