mercredi 28 avril 2010

Abel Tasman

Nous avons quitté l’île Nord sous la pluie … pour arriver dans l’île Sud sous le déluge ! Il pleut en effet beaucoup ces derniers jours, même aux dires des Néo-Zélandais. Un des sentiers de randonnée que nous envisagions dans le Sud (le Milford Track) a été évacué par hélicoptère en raison des fortes précipitations.

Nous avons rejoins le parc d’Abel Tasman au nord de l’île. Abel Tasman est le découvreur hollandais de la Nouvelle-Zélande en 1642… 400 ans après les Maoris. Il n’a pas accosté mais c’est à sa province d’origine que l’on doit le nom de Nouvelle-Zélande. Il faudra attendre 127 ans avant que des Européens, James Cook en l’occurrence, reviennent sur l’île.

Le parc est un paradis pour le kayak de mer avec ses innombrables plages dorées et ses eaux émeraude. Notre plan initial était de partir plusieurs jours sur l’eau. Malheureusement, sous la pluie, le côté paradisiaque est moins évident. Nous nous sommes contentés de marcher toute une journée sous des trombes d’eaux, au cœur de la bien-nommée « rainforest ».



















Le lendemain quelques rayons de soleil, nous ont permis d’aller jouer sur l’eau avec un kayak, d’approcher les otaries, les cormorans et de lorgner sur les rochers couverts de moules vertes géantes (l’excellente spécialité du coin !).





samedi 24 avril 2010

Wellington

Wellington est, comme chacun sait, la capitale du pays. Si ne n’est la présence des bâtiments institutionnels, la ville ressemble plutôt à une ville de Province au bord de l’eau.

Nous avons profité des boutiques pour refaire notre garde-robe : nos vêtements commencent à montrer de sérieux signes de faiblesse et de crasse indélébile.
Wellington abrite le Te Papa muséum, grande fierté de la ville et du pays. L’objet de cet excellent musée est de fédérer les Néo-Zélandais autour d’une histoire commune. On y trouve en vrac : une réplique grandeur nature du Moa, plus grand oiseau ayant jamais existé ; un modèle de cœur de baleine bleu ; le seul calamar géant pêché vivant dans les eaux antarctiques ; un tremblement de terre comme si vous y étiez ; des dizaines de tikis de pierre verte ; un marae grandeur nature …








La partie consacrée aux techniques de navigation des Maoris est particulièrement bien faite. On comprend mieux comment, il y a 800 ans, des pirogues ont pu traverser le Pacifique vers la terre du long nuage à l’aide des étoiles, des courants et de la forme des vagues, et de l’observation des migrations des baleines et des oiseaux. Pour s’en convaincre des navigateurs contemporains ont reproduit avec succès les trajets dans le Pacifique sur des pirogues traditionnelles (Te Aurere et Hawaiki Nui).


Demain, toujours dans notre campervan, nous traversons le détroit de Cook en ferry, direction de l’île du Sud.

De la rivière Whanganui au volcan Taranaki

Nous avons suivi la rivière Whanganui en direction du sud avant de nous diriger vers le volcan Taranaki (Mt Egmond) à l’extrémité ouest de l’île du nord.






Nous nous sommes contentés d’une petite ballade d’une demi-journée sur les flancs du volcan, craignant le temps instable pour une véritable ascension… et puis la neige avait disparu du sommet ce qui rendait l’ascension trop simple d’après Fred.





… et maintenant direction Wellington.

vendredi 23 avril 2010

Tongariro Park

Après plus d’un mois passé au bord de l’eau à parler de plongée ou de pêche, il fallait bien renouer avec la montagne. Nous sommes donc partis marcher 3 jours au milieu des volcans du Parc Tongariro, site sacré Maori ; traduit en néo-zélandais : une eco-friendly great walk pour une magic scenic experience.

















Contrairement à nos habitudes, craignant le temps instable de l’automne néo-zélandais, nous étions partis sans la tente en prévoyant de dormir dans les refuges. Cela nous a permis de discuter avec quelques Néo-Zélandais : des chasseurs de daims, un gardien de refuge exécutant un Haka pour que personne n’oublie de redescendre ses poubelles (efficace) ! Un soleil magnifique a brillé sur tout le parcours. Le Tongario Northern Circuit chemine entre les volcans actifs Tongariro, Ngauruhoe et Ruapehu, les lacs émeraude, les cratères rouges et les fumerolles soufrées.





Rotorua et Wai-O-Tapu

Nous avons quitté les côtes pour l’intérieur de l’île nord, à l’activité géothermique intense. Aux abords de Rotorua on trouve partout (même dans le jardin public de la ville) des sources chaudes, des piscines de boue ou d’acides et des geysers. Il plane dans l’air une forte odeur de soufre que l’on sent avant même de voir la ville.











Le site de « Wai-O-Tapu » Thermal Wonderland nous promettait une « champagne pool » et des « mud pool » nous avions préparé maillots de bain, serviettes et shampoing pour une journée Aquaboulevard… nous nous sommes retrouvés dans un dédale de piscines fumantes d’acides, de soufre ou d’arsenic aux couleurs psychédéliques peu engageantes pour la baignade !

samedi 17 avril 2010

Rainbow Warrior

Pour célébrer l'entente cordiale franco-néozélandaise et le souvenir des atolls polynésiens, quoi de mieux qu'une plongée sur l'épave du Rainbow Warrior ???

Nous avons pu constater la qualité du travail de nos agents qui ont réussi à couler le bateau en gardant une épave presque intacte. Bravo les gars !

Une fois faite l'adaptation à une eau à 18°C (pour mémoire : Fakarava 29°C à 35m)les 2 plongées de la journée se sont révélées fabuleuses, avec une faune inhabituelle pour nous. Fred restera marqué par ces poissons qu'on peut attraper à mains nues.




















... et pour vous montrer que les Néo-Zélandais ne manquent pas d'humour, l'autre épave du coin est un bateau de la Royal Navy...