mardi 24 août 2010

Un peu plus loin sur le Mékong ...

Après 15 jours de folie avec Maïwenn et Olivier, il nous fallait un peu de repos… C’est ce que nous avons trouvé sur les bords du Mékong tout au Sud du pays. Ici, le Mékong n’est plus à l’étroit entre les collines mais s’étend et déborde librement dans les vastes plaines de rizières.





Nous avons pu apprécier les bonnes adresses de François (l’autre frère de Pascale) testées quelques mois plus tôt (François, on a suivi ta trace sur les registres des guesthouses !).











Première étape à Champasak pour visiter, sous la pluie, les fabuleuses ruines préangkoriennes de Wat Phou. Le site correspond tout à fait à l’idée qu’on peut se faire du temple perdu dans la jungle et rongé par la mousse. L’ambiance est parfaite pour nous qui relisons Malraux. Si la structure initiale est celle d’un temple hindou du VIème siècle, les ruines visibles aujourd’hui datent du XIème siècle. Antérieur à Angkor il semble que le temple ait été entretenu et utilisé par les Khmers jusqu’à la fin de leur Empire.
























Nous avons poursuivi vers la région des « 4000 îles » à la frontière cambodgienne. Pour la petite histoire, ici, le Mékong est coupé de rapides infranchissables rendant la navigation impossible. A la fin du XIXème siècle, les Français avaient eu l’idée de contourner ce problème en construisant une voie de chemin de fer et un pont permettant de relier les deux îles de part et d’autre des rapides. Ce projet aurait permis de faciliter le commerce vers le Nord. Le pont est toujours là, … le train aussi, mais n’a jamais roulé.













Sur ces îles, Don Det et Don Khone, pas grand-chose à faire… Se balader en vélo entre les rizières, éviter les buffles et faire la sieste en profitant du bruit de l’eau. C’était super !




















1 commentaire:

  1. Derrière, le Mékong, devant, les rizières, et imperturbable, que dis-je princier devant ses 400 pages !
    Vous allez nous faire croire qu’aucun insecte assoiffé de chair blanche ne cherche à vous empêcher de lire ou de faire la sieste.
    A moins qu’une herbe magique nauséabonde recouvre votre peau pour l'exercice. Une recette de docteur du bout du monde conseillé par Malraux.

    RépondreSupprimer