Bangkok surprend et séduit par le télescopage des mondes qui s’y côtoient. On y trouve aussi bien les étals et les minuscules échoppes de rue qu’on aime en Asie que de vastes centres commerciaux ultramodernes et hyperluxueux. L’acier et le verre des grattes ciel clinquants dominent les murs lépreux des labyrinthes de la vielle ville. Des Bouddhas en or se cachent sous les échangeurs de béton. On retrouve le même décalage dans les transports : on traverse la ville en passant d’un tuk-tuk kamikaze ou d’un bateau pétaradant au métro aérien aseptisé. Le temps d’un trajet se mêlent jeunesse branchée, routard crasseux, écoliers en uniforme, travailleurs fatigués, moines tondus.
… et au milieu de cette fourmilière, la sérénité des temples et le sourire paisible des Bouddhas.
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